L'amour en étant bipolaire

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  • Ce sujet contient 7 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Dina, le il y a 7 années.
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  • #1026 Répondre
    EllyClark
    Maître des clés

    Est-ce qu’il est possible d’aimer lorsqu’on est bipolaire?
    Est-il possible d’avoir une relation amoureuse normale en étant bipolaire?

    A vous de jouer !

    #1027 Répondre
    Anonyme
    Inactif

    Bonjour,

    Je me pose cette question en ce moment car je me suis récemment fait plaquer en partie à cause de mes troubles de l’humeur (il y avait aussi d’autres raisons mais ça a joué aussi). Je savais que la plupart des gens n’étaient pas compréhensifs avec ce type de maladie mais là, ma copine était elle-même bipolaire, c’est pourquoi je m’attendais à plus de compréhension de sa part. Je me disais que pour une fois quelqu’un me comprenait et que c’était pareil pour elle et que c’était une bonne coïncidence…bah non! Je ne lui en veux pas vraiment mais je suis juste déçu. Je sais également que je ne suis pas un cadeau.
    Du coup, je pense que la bipolarité est quand même un sacré handicap, ça ne veut pas dire que c’est impossible mais la méconnaissance de ce type de troubles est tellement importante qu’il faut être prudent par rapport aux personnes à qui on confie que l’on est bipolaire.

    #1029 Répondre
    Nabil
    Invité

    Ahhhhhh un bipolaire sera éternellement amoureux. Malgré sont esprit ultra-vif et son oeil super aiguisé le bipolaire souffrira dans tous les cas. Il n’y a vraiment pas un critère de choix pour lui, à part la divine beauté d’un être extraordinaire, Joyeux, élégant et ayant un sourire angéliques. Une fois conclut il acceptera tout les désagréments possibles, mais il y a et il y’aura toujours un mais. Souvent il poussera sont partenaire à la rupture qui lui fera très très mal, du temps il lui faudra pour se remettre mais il n’oubliera jamais.

    #1030 Répondre
    Elijah
    Invité

    Bonjour,

    Je me permets de répondre à cette question parce que j’ai moi-même eut une petite amie bipolaire. Ainsi, je peux peut-être faire part de mon expérience au travers de ce témoignage. C’est encore très frais d’en parler et je pense que ça me ferait du bien.
    (On est restés plus d’un an ensemble et malheureusement, on a cassé le jour de l’an, cette année.)

    Aujourd’hui: j’éprouve une affection profonde pour elle, si bien que même après notre break, j’ai demandé à vouloir rester en contact avec elle. Je suis inquiet vis-à-vis de son état, j’ai peur qu’elle attente à sa vie, et je suis plus rassuré si elle me donne des nouvelles, malgré le fait qu’elle traverse une période de doutes mêlée de haine et de solitude. Elle le dit elle-même: c’est la guerre dans sa tête.
    Je ne suis malgré tout pas encore prêt à la lâcher définitivement. J’ai plus de mal à me détacher d’elle que je l’ai eut à faire dans mes précédentes relations. Avant, je me sentais mal et j’y mettais un terme, puis j’oubliais et je me sentais mieux. Là, ce n’est absolument pas le cas.

    Ce qu’il s’est passé: Pendant un an, j’ai vécu une belle histoire. J’étais heureux, amoureux, et je me sentais revivre quand je passais du temps avec elle, quand j’étais à ses côtés, quand elle m’embrassait, quand elle prenait ma main. On a eut nos coups durs, mais je croyais un peu naïvement que notre relation était indestructible, parce qu’on a toujours su se relever malgré tout. L’ennui, c’est que ça n’a pas duré aussi longtemps qu’on l’aurait voulu. Peu à peu, je l’ai sentie distante de moi. Elle faisait preuve d’égoïsme et ne me parlait plus de ce qui la tracassait. Quand je lui demandais de venir vers moi si ça n’allait pas, elle acquiesçait sur le moment, mais je n’ai jamais eus de réel retour de sa part. Elle s’enfermait sur elle-même, à la limite de ne pas vouloir me voir ou me parler. Nous avions une relation à distance (1h30 de train nous séparait), ce qui fait que je ne pouvais pas constamment être là pour elle, et elle pour moi. Et puis, malgré le fait que je me sois renseignée sur sa maladie, malgré le fait que j’ai voulu faire tout mon possible pour lui rendre la vie meilleure, rien n’y faisait. On traversait nos propres difficultés chacun de notre côté sans parvenir à se rassurer mutuellement ni même se rendre la vie un peu moins dure. Si cet amour existe toujours de mon côté, je ne sais pas ce qu’il en est d’elle. Elle m’a avoué n’être plus capable de dire « je t’aime », de ne plus rien ressentir, et traverse actuellement une phase sombre de sa vie. C’est à ce moment-là qu’après plusieurs mois durant lesquels j’ai supporté son état, j’ai choisis de poser un ultimatum à notre relation. Je lui ai laissé le choix: soit elle faisait des efforts pour me prouver qu’elle m’aimait, soit elle me lâchait. Elle a choisi de me lâcher, parce qu’elle ne s’en sent plus capable.

    Depuis, je le vis très mal. Mon sommeil est trouble, mon appétit absent, et j’attends constamment de ses nouvelles… Comme si je n’assumais pas notre coupure. J’aimerais que ce ne soit qu’une pause dans nos vies respectives, une pause durant laquelle elle se remettrait en état, durant laquelle je ferai de même, et qu’après, on revienne l’un vers l’autre et qu’on se retrouve, mais je ne m’y autorise pas à y croire.

    Ce que j’en tire: aimer un ou une bipolaire est une chose possible mais destructrice. Je me suis perdu en voulant l’aider, et cette relation qui était du départ un remède s’est peu à peu transformée en poison. Je suis une personne qui se dédie corps et âme à la personne qu’elle aime, et je me suis oublié moi-même en voulant tout faire pour l’aider à se remettre sur pieds. Je me pensais assez fort pour vivre avec elle, mais je suis beaucoup trop sentimental. L’un comme l’autre n’étions pas capable de nous apporter mutuellement ce que nous avions besoin, ou si, mais pas éternellement. Je pense que pour aimer un ou une bipolaire, il faut savoir garder ses distances, se protéger des crises et surtout ne rien lâcher, mais est-ce que j’en suis moi-même capable ? J’ai bien senti la réponse lorsqu’elle s’est plantée en moi comme un poignard dans l’estomac. Pour moi, c’est malgré tout une grande expérience de vie, et je ne pense pas que je serai capable de l’oublier d’aussi tôt.

    Aujourd’hui, je me pose surtout une question: que faire lorsqu’on aime quelqu’un qui ne veut pas être sauvé ?

    #1031 Répondre
    Karine
    Invité

    Bonjour à tous, bonjour ma tite blonde????,

    Je crois que bipolaire ou non l’Amour est un combat du quotidien pour ne pas « perdre » l’Amour.
    Mais avant toute chose l’Amour n’est pas la dépendance et on a malheureusement tous l’espérance que quelqu’un comble notre vide intérieur, que quelqu’un nous « répare » et nous aime entièrement et inconditionnellement pour nous prouver notre valeur. Disney et autre telefilm de M6 à TF1 nousle font croire… Hélas ce n’est qu’un leurre cet Amour là n’existe pas, si ce n’est parfois celui qu’une Mère peut offrir mais on le trouve souvent trop étouffant car finalement Ça n’est pas cela l’Amour. La règle n*1 c’est, je le crois sincèrement, d’apprendre à nous aimer, à nous respecter, à faire preuve de bienveillance comme nous le faisons pr les autres. Devenir sa propre meilleure amie en somme. Et seulement ac cet amour pour nous même nous serons capable de ne pas reporter sur l’Autre nos frustrations et construire jour après jour une relation. J’ai mis du temps à le comprendre mais l’estime de soi même est l’unique condition pr aimer l’Autre j’en suis réellement convaincue.
    Mais pr revenir au sujet : oui c’est possible! La tante d’une de mes proche amie est bipolaire… mariée, heureuse et maman depuis 20 ans!! Alors elle le dis elle même, sans son traitement pas de bonheur! Mais une fois le « petit miracle » comme elle le nomme absorbé elle redevient une femme « normale » (je n’aime pas ce mot car qu’est ce qu’être « normal »???!) tiraillé entre son mari, son corps, ses doutes, son boulot, ses enfants, son quotidien souvent gris parfois rose mais jamais noir et qui l’a comble jour après jour… ????

    #1034 Répondre
    Florent Muller
    Invité

    Evidemment que cela est possible. Le tout est de trouver la bonne personne, celle qui aime notre différence et la comprend 🙂 Je vis ce rêve depuis bientôt 4 ans et c’est le bonheur 🙂

    #1035 Répondre
    zolilapinoux
    Invité

    La question est complexe,

    Pour aimer oui.

    Pour la relation normal non car

    Pour moi ca c est terminé par une séparation , ma femme as du s occuper de moi pendant que j était dans des phases dépressives.
    je n’était plus capable de rien faire dans la vie quotidienne et elle as tout gérée pendant plusieurs années.

    Du coup elle est elle même en thérapie maintenant.
    Mon avis c est que l on ne devrai pas imposer ça a quelque un mais que dans certaines phases en tant que malade on as vraiment besoin d une aide, une belle dichotomie.
    Sans elle je ne serai plus la.

    Au niveau charnel :
    En phase UP En plus d être plus tonique au niveau musculaire mes sensations sont démultipliées et du coup
    je peu être beaucoup plus a l écoute de ma partenaire.
    par contre attention a ne pas prendre de risque et chopper le HIV

    En phase DOWN je suis amorphe au point que simplement aller prendre une douche est un effort autant dire que le reste 🙁

    Sous médicament plus de sensibilités physique ou presque , en plus l envie n est pas autant la

    Désole si ce post est un peu brouillon.

    #1287 Répondre
    Dina
    Invité

    Je viens de lire L’histoire de Elijah 4 commentaires haut dessus et j’ai l’impression qu’il parle de moi… Je me balade par ici pour voir l’opinion des gens, ceux qui cherchent ou ont trouvés des solutions.
    Pour ma part, je ne fais que rendre malheureux ceux qui m’aiment. Quand à moi, j’ai même pas l’impression que c’est réel, pourtant mes ressentis me rendent nerveuse, je pète des câbles, je deviens parano, je tape sur les gens qui ont le malheur de me chercher la petite bête, même envie de leur faire pire que leur taper dessus. Les malheurs du monde me rendent dingue, je supporte plus entendre parler des guerres, des tortures, de la fourberie constante de l’être humain et de sa perversité. On me dit « mais tu t’en fous du reste du monde, vis pour toi » mais je ne peux pas. Puis le lendemain, je suis de bonne humeur, je veux sourire à tout le monde. Le surlendemain je veux trucider tout le monde… enfin bref…

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